jeudi 17 juin 2010

Séance de torture

Ce soir, si quelqu’un était passé dans la rue, devant chez nous vers 19h30 et ne connaissait pas petite grenouille, il aurait probablement appelé la police. Pourquoi? Parce qu’il aurait cru que nous étions entrain de torturer notre fils.

Ce soir, la coupe de cheveu était au programme.

Rien de pire pour petite grenouille qu’une coupe de cheveux. Après plusieurs tentatives chez la coiffeuse, nous avons abdiqué. Pauvre coiffeuse, malgré toute sa patience et ses trucs, elle n’est jamais parvenue à faire une coupe complète à petite grenouille. Nous avons donc convenu, papa grenouille et moi, que le plus simple était d’utiliser un clipper et de faire le travail nous même.

Plus simple étant un bien grand mot.

Je ne comprends pas en quoi le fait de se faire couper les cheveux peut être si anxiogène et épeurant. Que ce soit au ciseau ou au clipper, petite grenouille a une peur bleue de se faire couper les cheveux. Depuis le temps, il me semble qu’il aurait dû réaliser que çà ne fait pas mal.

Mon hypothèse : la coupe de cheveu représente une surcharge sensorielle pour petite grenouille. Nous devons le toucher à des endroits plutôt inhabituels. Le clipper fait du bruit et vibre sur sa tête.

Il faut aussi avouer que çà représente un changement et nous savons que le moindre changement rend petite grenouille très anxieux. Comme il s’agit d’un moment difficile, nous espaçons le plus possible les coupes de cheveux. Par conséquent, lorsqu’il se regarde dans le miroir, par la suite, le changement de look est flagrant.

Pour réussir à faire la coupe de cheveux, nous nous installons dans la salle de bain. Le ramassage des cheveux est plus simple par la suite. Nous installons petite grenouille sur une petite chaise. Papa grenouille doit le maintenir de force afin qu’il demeure assis. Puis, je tente du mieux que je peux de faire une coupe uniforme. Petite grenouille gigote, pleure, crie, se débat. C’est une véritable séance de torture, autant pour lui que pour nous.

Depuis quelques temps, j’essai de moins espacer le délai entre les séances de coiffure. Ainsi, j’espère qu’il s’habituera. Le changement sera moins grand et l’expérience moins rare. De cette façon, je me dis que les coupes de cheveux deviendront peut-être moins anxiogènes pour ma petite grenouille.

Qui a dit qu’il fallait souffrir pour être beau?

1 commentaire:

  1. ahhh j'ai le même petit modèle ici...Mais nou on ne le touche plus. Trop difficile pour lui. Alors par chance les cheveux longs sont à ''la mode''. Puis là ça tellement poussé, que c'est la maman qui a un trouble anxieux de tout couper haha. Ses belles petites boucles .....

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